Le Bilan Carbone (BC) et l’Empreinte Carbone Produits (ECP) sont tellement proches l’un de l’autre bien que les référentiels ISO ne sont pas les mêmes.
Les experts de l’ISO ont souhaité que le référentiel de l’Empreinte Carbone Produit soit basé sur celui de l’ACV.
Or les bases de données ACV et BC ainsi que leurs formats sont très différents (notamment pour les scopes 1 et 2).
Ceux qui font l’ECP empruntent souvent le chemin de l’ACV et se compliquent la vie … Ils s’écartent du BC et rendent l’évaluation plus complexe et plus gourmande en data.
Sur quelle base devrait-on évaluer les jeux de données ACV ?
Cela devrait être la première question pour cet exercice.
Est ce qu’on a besoin de tous les flux qui peuvent dépasser les 1200 flux par jeu de données ACV ? D’où viennent ces flux et sont-ils tous pertinents en fonction de l’impact que l’on souhaite modéliser ? L’activité a-t-elle les moyens d’agir sur ces flux et à quelle distance se situent-ils dans la chaîne de valeurs ?
Nous répondons à ces questions pour divers jeux de data clés dans le contexte du changement climatique.
Nous élaborons des fiches de jeux de données ACV pour fiabiliser leur utilisation notamment dans les Empreintes Carbone Produits.
Peut-on évaluer les Bases de données ACV ?
Plusieurs experts se sont livrés à cet exercice mais ils arrivent à démontrer là où ils veulent aboutir en utilisant des modèles statistiques.
Bien qu’on arrive difficilement à isoler les flux susceptibles d’être des émissions directes dans les jeux de data ACV car les émissions liées à la combustion devraient être des émissions directes et sont souvent intégrées dans les jeux de données en tant que flux non élémentaire.
De plus, les émissions spécifiques aux procédés (par exemple CO2 hors énergie) ne sont pas faciles à identifier dans les jeux de données ACV.
On arrive à analyser de manière claire et transparente la fiabilité des jeux de data ACV et surtout de les rendre accessibles et faciles à mettre à jour.
Nous disposons du logiciel « Ozone Industries » qui permet à l’utilisateur de naviguer entre ces différents référentiels. Cela assure la cohérence et la conformité.
En effet, chaque référentiel exige des formats de data spécifiques. La nature des données diffère souvent d’un référentiel à l’autre.